Pour accentuer le confort des mains sur le cintre, choisissez des gants rembourrés et dont le scratch ne vous serre pas les poignets. Vous pouvez poser deux couches de stresse épaisse l’une sur l’autre pour donner un effet amortissant.
Vos chaussures ne doivent pas vous comprimer tout en maintenant parfaitement vos pieds. Vous devez être comme dans des pantoufles. Les semelles sur mesure constituent une option intéressante. Elles procurent un bon maintien de la voûte plantaire et facilitent la circulation veineuse. Un bon moyen d’éviter le «feu aux pieds»
Il est très important d’avoir une selle « rodée », c’est à dire testée et bien réglée durant les brevets qualificatifs. Il est hors de question d’en changer pour une neuve avant le départ. Pour réduire les frottements, vous pouvez enduire la peau du cuissard d’une crème spécifique anti-irritation. Optez pour un cuissard sans coutures apparentes sur la peau intérieure.
Maintenir sa tête en extension durant de nombreuses heures entraîne des contractions au niveau de la nuque qui deviennent insupportable à la longue. Pour lutter contre ce type de désagrément, effectuez des circumductions de la tête pour vous décontracter lorsque vous êtes à l’arrêt.
Les lunettes sont indispensables pour protéger vos yeux des irritations provoquées par la poussière, le vent et les projections. Vous pouvez porter des lunettes munis de verres clairs (jaunes) qui accentuent la luminosité et doubler la source d’éclairage avec une lampe frontale fixée sur le casque.
Soyez à l’écoute de votre corps et de vos sensations. Si vous vous sentez euphorique, n’en rajoutez surtout pas en tombant les dents de la cassette, vous le paieriez « cash » un peu plus loin. Décontractez-vous sur le vélo à espaces réguliers en vous mettant en danseuse. Effectuez des étirements aux arrêts.
Pédalez en recherchant la vélocité tout en modulant votre vitesse en fonction du terrain. Évitez les changements de rythme intempestifs, surtout si vous roulez en peloton. Adoptez une cadence de pédalage régulière. Évoluez si possible dans un groupe de même niveau.
Modulez votre effort sur la totalité du parcours et accordez-vous des plages de récupération. Si le sommeil vous gagne, arrêtez-vous et dormez 2 h. Lorsque le besoin s’en fait sentir, une sieste de 20 minutes peut être assez réparatrice pour repartir comme neuf.
Perdez le moins de temps possible aux points de contrôles. Pointez, ravitaillez, remplissez vos bidons, soignez les petits bobos, contrôlez si besoin votre vélo et repartez au plus vite.
En été, il convient de se vêtir en fonction de la température. Fin août, les nuits sont fraîches, n’oubliez pas votre coupe-vent. En cas de pluie, les articulations sont très exposées, et une inflammation des tendons peut de produire. Vous pouvez vous enduire préventivement l’articulation du genou ou de la cheville d’une pommade anti-inflammatoire.
Positivez le moment présent sans jamais penser à la distance restant à parcourir. Ne soyez pas obsédé par la montre, le compteur ou le GPS ! Consultez calmement votre plan de route. Un œil sur le compteur, essayez de rouler entre 22 et 25 km/h. C’est une allure convenable et accessible au plus grand nombre. Enfin, ayez la sagesse de toujours en garder sous la pédale.
Ne raisonnez pas en distance globale mais en étapes successives. Sur le terrain, cela correspond à un découpage des 1 230 km en 15 étapes. Dans la tête, ça change tout ! La motivation est accrue, et mentalement, on possède une notion plus précise de la durée nécessaire pour atteindre le prochain pointage. Vous pouvez ainsi mémoriser les caractéristiques du parcours, parties plates et vallonnées, établir un tableau de marche réaliste et vous y tenir. Et si vous êtes en avance, ce sera tout bon pour le moral.
Les grands principes de votre ravitaillement lors de votre Paris-Brest-Paris, seront les mêmes que ceux instaurés lors des brevets qualificatifs. Une fois encore, soyez vigilant concernant la prise de repas « traditionnels » : préférez consommer de petites quantités régulières plutôt que des repas copieux occasionnels. En effet, un petit bol de pâtes et de jambon, de poisson au riz… sauront vous faire plaisir sans surcharger votre système digestif. Evitez les aliments à digestibilité médiocre (type riz au lait) et les plats gras ou en sauce. Un peu de café ou de thé en faible quantité seront aussi appréciés. Un court repos peut ensuite faciliter la récupération.