Un sport de loisirs ou une simple gymnastique d’entretien a surtout pour but d’apporter un certain bien-être par son côté ludique et par une mise en éveil des grandes fonctions respiratoire et cardio-vasculaire. Mais dès que l’on aborde la notion de performance, de résultat vis à vis de soi-même ou face à un adversaire, une musculature plus spécifique devra être préparée suivant la discipline sportive choisie.
Des étirements pour tous les sportifs
Il est certain que le cycliste, le tennisman, le footballeur ou le jogger ne s’attarderont pas de façon semblable sur l’échauffement profond des mêmes chaînes musculaires avant une compétition ou sur leur étirement passif dans la phase de récupération.
Cependant, l’étirement ne deviendra spécifique que dans sa finalité. Un bon équilibre au niveau des appuis, un placement juste du bassin et de la colonne vertébrale seront indispensables pour étirer, par exemple, les articulations des épaules sans compensation.
Cette « construction » fera également prendre conscience, au compétiteur, de son schéma corporel. Un mouvement juste sera synonyme d’un meilleur rendement donc d’une meilleure performance.
Le travail d’étirement aidera également à corriger certaines attitudes parfois trop marquées dans tel ou tel sport (par exemple : la cyphose dorsale dans la position cycliste, dissymétrie du geste chez le tennisman ou raideur des ischio-jambiers et des adducteurs chez le footballeur).
But des étirements :
Avant une épreuve ou une compétition :
Echauffement de la musculature profonde pour prévenir tout accident (élongation, claquage).
Il est déconseillé d’étirer un muscle à froid. Un petit footing ou quelques sautillements pendant 2 ou 3 minutes mettront en alerte les grandes fonctions cardiopulmonaire et respiratoire.
10 à 15 minutes sont nécessaires pour cette phase de préparation.
Après :
Le but sera d’éviter les courbatures du lendemain en éliminant les toxines intra musculaires générées par l’effort.
Les exercices seront passifs (seule la pesanteur doit intervenir et les « temps de ressort » sont interdits). Ils concerneront surtout les zones musculaires fortement mises à contribution durant l’épreuve.
Le relâchement durera au minimum 2 minutes.